25 juin 2013

The Bling Ring


À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par les people et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le «Bling Ring».
Après avoir vu le pitch, j'ai eu envie de voir The Bling Ring… réalisé par Sofia Coppola, ce qui ne gâche rien puisque j'avais accroché à Virgin Suicides et Marie Antoinette (il faut toujours que je regarde Lost in Translation, c'est sur ma liste). En plus, les films et livres basés sur des histoires vraies ont tendance à m'attirer, c'est une pub qui marche avec moi. Bref, un jour de grand soleil, au lieu de faire bronzette, je suis allée m'enfermer dans une salle noire. Bien sûr, maintenant, il pleut tout le temps, on n'échappe pas à la loi de Murphy.

Mais outre ces considérations météorologiques, qu'ai-je pensé du film ?
On va commencer avec

les moins :

  • Il y a pas mal de longueurs. Vu le sujet du film, je m'attendais à un rythme un peu plus dynamique, même si, bon, j'étais au courant que ça devait quand même être du Coppola. Mais faire monter un peu l'adrénaline de temps en temps, ça aurait pu être un plus, quand même. J'ai eu un peu de mal à me laisser emporter. En fait, je pense qu'on ne ressent pas beaucoup d'émotions fortes ou brutes en regardant the Bling Ring, c'est plus subtil et ça peut en gêner certains.
  • Sérieusement, les stars n'ont pas d'alarme ? Dans ce cas-ci, ce n'est pas à imputer à The Bling Ring, ils et elles sont peut-être tout simplement stupides…mais allô quoi ? Je crois que c'est la première réflexion qu'on s'est faites en sortant de la salle.
  • On reste beaucoup en surface. Ok, ça laisse de la place à l'imagination, mais j'aurais voulu, un petit quelque chose en plus. Je ne sais pas, peut-être en savoir plus sur les personnages ou avoir des dialogues plus prenants.


Les plus : 

  • C'est joli. J'aime la façon de filmer l'abondance dans les dressings de stars (qui ont prêtés leurs maisons pour le film, c'est un plus), comme les gâteaux dans Marie-Antoinette. Il y a un souci esthétique que j'ai eu du mal à retrouver au début du film, mais ne lui fait pas défaut. Le contraste des couleurs, pastels presque fades dans leur vie quotidienne, et plus vives pour leurs escapades nocturnes, est intéressant aussi.
  • Le voyeurisme. Pas le même que celui des télé-réalités genre Secret Story, non. On suit la bande comme à travers un voile. On ne sait pas tout, certains renseignements sont juste esquissés. On est détachés des personnages, on ne s'identifie pas à eux. Ca me rappelle un peu Virgin Suicides, on a plutôt l'impression de les épieralors qu'eux-mêmes épient les stars hollywoodiennes.
  • De manière générale, le casting est bon. Tout le monde parle d'Emma Watson. Sa performance est louable, certes, mais mon coup de coeur va à l'interprète de la meneuse du Bling Ring, Katie Chang. Apparemment sortie de nulle part, elle a un sacré charisme. Elle et la réalisatrice se sont bien trouvées, son jeu tout en finesse marche dans l'esprit du film. Le personnage de Rebecca intrigue, dégage une aura où se mêlent fascination et un certain malaise. J'adhère et j'attends de voir ce qu'elle fera par la suite.


Au final, the Bling Ring ne casse pas trois pattes à un canard. Il ne fera pas, je crois, l'unanimité, mais si on ne s'attend pas à un grand film plein de suspense ou un blockbuster pour adolescents, si on est sensible à Sofia Coppola, il vaut la peine d'être vu. En tout cas, je ne regrette pas d'y être allée.

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire