Interlude exotique avec le bronzer Bahama Mama, the Balm

L'été, le soleil, le mercure qui grimpe... alors que j'envisage sérieusement de déménager dans mon frigo, j'ai décidé de vous emmener faire un petit tour du côté des Bahamas. En vous parlant du bronzer Bahama Mama (désolée, je n'ai pas encore le budget pour vous offrir les billets d'avion). Pendant le mois de juin, je n'ai pas pu m'exposer au soleil. Je me suis alors mise en quête d'un bronzer. Après maintes recherches sur mon ami google (je suis une stalkeuse de produits cosmétiques, je l'avoue), mon choix s'est porté sur la petite bombe de la marque the Balm. Les avis que j'ai lus étaient plutôt partagés. Quelqu'un disait même avoir l'impression de s'être étalé du Nesquik sur le visage. Hem hem ! Pas top ! Pourtant, je me suis entêtée et après de nombreuses péripéties pour me le procurer (long story. Mais je n'exagère pas), j'ai fini par l'obtenir (à la fin de mes examens, donc il n'était plus très utile. Triste.)

Première impression : le packaging est très joli avec son dessin de pin-up des îles. Le boîtier est en carton et semble assez solide. Il tient bien la route jusqu'à maintenant. La matière me plaît, je préfère avoir ça plutôt que du plastique tout fin, cheap, avec des charnières qui se brisent à la première occasion (je sais : ça sent le vécu). À l'intérieur : un petit miroir et un pan de 7,08 grammes de bronzer. J'adore avoir des glaces dans les produits de maquillage. Même si celle-ci est un peu petite pour "cadrer" ma grosse tête, j'apprécie. Ca peut servir pour une petite retouche. 

La poudre est bien pigmentée, foncée et, surtout, mate. Je n'avais aucune envie de paillettes. J'estime que ma peau brille suffisamment toute seule. Le brun paraît neutre, quoiqu'il me semble avoir un léger sous-ton froid. Or, malgré mon teint de bidet, ma peau tend plus vers le jaune que le rose. J'appréhende un peu, mais une fois swatché, je me rends compte que le bronzer s'estompe très aisément. C'est, pour moi, son gros avantage. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est facile à travailler. Cependant, je me considère comme débutante en pose de bronzer et le Bahama Mama est loin de m'avoir traumatisée. Dès le début, j'ai pris un vrai plaisir à l'appliquer. Début juillet, je suis partie en vacances et ai un peu bronzé. Depuis, je le mets moins pour me donner meilleure mine que pour souligner légèrement le bas de ma pommette et affiner un peu ma mâchoire. Le résultat est subtil comme en témoignent les photos ci-dessous.

Application du bronzer

Résultat après estompage

Passons au récapitulatif :

Les + :

• le packaging mignon et décalé
• le prix convenable (12,99€ chez Di)
• la teinte mate et neutre
• s'estompe facilement
• la pigmentation
• la tenue (pas exceptionnelle mais bonne)

Les - :

• la disponibilité. Il n'est pas vendu en France. Et en Belgique, the Balm n'est pas disponible dans tous les Di.
• un peu poudreux à mon goût (mais je me demande si ça ne vient pas de mon pinceau puisque j'ai le même problème avec mon blush). Du coup, le packaging est déjà tout crado.
• la pigmentation pourrait poser un problème si vous êtes habituée à y aller franco. Il vaut mieux y aller progressivement

Vous l'aurez compris, le Bahama Mama est pour moi un petit coup de coeur à prix correct : 12,99€ chez Di. En revanche, le site de la marque invite à s'en servir également comme ombre à paupières. Si la poudre tient bien sur le visage, c'est un autre histoire sur les yeux : le produit file directement dans le creux de paupière. Le minimum est de l'appliquer sur une base. Au final, je m'en tape parce que je l'ai acheté comme bronzer. Mais en tant que chieuse professionnelle, je me devais de souligner ce petit défaut.