9 sept. 2015

Ma virée au festival Spirou

festival spirou 2015

Le week-end dernier, la ville de Bruxelles organisait la fête de la BD. Du vendredi au dimanche, plusieurs activités étaient proposées au parc de Bruxelles : dédicaces, conférences, parades, cinéma en plein air, etc. Étant abonnée du journal Spirou, j'ai reçu une invitation pour le « festival Spirou ». Accompagnée d'une amie, abonnée elle aussi, nous sommes parties en expédition dans la capitale belge le vendredi, premier jour du festival.

Nous prenons le train après avoir choisi la réduction la plus avantageuse – qui est le go pass – et nous être indignées des prix pleins. Arrivées à Bruxelles, grâce à notre sens de l'orientation développé, nous trouvons rapidement le parc – même si nous étions initialement parties du mauvais côté. 'Faut dire qu'il est plutôt grand. Dans celui-ci, de longs chapiteaux blancs sont dressés de part et d'autre de l'allée centrale à laquelle fait face un écran géant, sans doute destiné à la projection du film plus tard, dans la soirée.

Dans le fond du chapiteau orange : le festival Spirou. Nous sommes accueillies par un groom. Grâce à nos invitations, nous avons droit à un « goodies bag » aux couleurs de « Louca » – une série du magazine. À l'intérieur : un bic, des fournitures scolaires Lucky Luke, une BD, un code pour lire « Louca » en ligne et un ex-libris à faire signer par les auteurs. Nous sommes arrivées pile à l'heure pour l'ouverture. Le staff monte sur l'estrade montée entre les deux longues tables où les auteurs s'assoiront pour dédicacer. Je reconnais Niffle, je souris. C'est vrai qu'il est un peu raide (voir « L'atelier mastodonte »). Pour avoir droit à des dédicaces, il faut acheter des albums sur place. Le caissier de la mini boutique nous dit que nous avons aussi besoin de tickets. Abandon des BDs, retour à l'entrée. Sur le chemin, je reconnais Feroumont que j'avais déjà vu à Montréal. Une fois les tickets et les BDs choisis, la course aux dédicaces peut commencer. Certaines files – celle de Nob, par exemple – sont déjà étonnamment longues ! 

Je n'ai pas assez de temps – ni d'argent – pour rencontrer tous les auteurs, mais je suis heureuse de les voir en vrai. Nob est super appliqué, Feroumont plaisante avec la mère de Niffle, Bianco et Niffle lui-même, Tebo est sociable et manifestement d'humeur taquine. Pendant que je fais la file, Jouvray, habillé comme son personnage dans « l'atelier mastodonte » anime sa master class (il explique les choses à ne pas faire en BD) et en profite pour lancer fréquemment des piques à Nob. L'ambiance est bon enfant.

KatZ de Del et Dairin


Pour la deuxième série de dédicaces – de 17h30 à 19h, c'est la guerre. La file pour les tickets est déjà longue bien avant l'heure. Peu avant que je puisse choisir les miens, la dame annonce : « Il n'y a plus de tickets pour Delaf & Dubuc, les auteurs de Nombrils ! ». Il fallait s'y attendre : leur nouvel album vient de sortir. Mais bon. Je suis dégoûtée. J'aurais vraiment aimé un moment avec les deux Québécois. J'hésite à frauder d'une façon ou d'une autre. Je réalise aussi que Fournier n'est pas là comme c'était prévu. Aurais-je la poisse ? Je prends mes tickets pour Del & Dairin, file acheter un « KatZ »… et même deux, tiens, pour me « consoler ». Mon amie et moi nous précipitons et arrivons en deuxième place devant leur stand. La rencontre se passe très bien. Dairin, le dessinateur, est super appliqué. Il a emporté ses aquarelles, j'apprécie beaucoup. Del, sa femme et scénariste, est très sympa. Elle nous explique qu'ils ont fait imprimer des ex-libris en nombre limité avec une illustration inédite. Je reçois le sixième. C'est une attention qui nous fait vraiment plaisir ! J'apprends aussi comment sont nés Zean clode et Missel, les deux escargots zozotants de la BD. Le couple m'inspire et m'impressionne : ils parviennent à mener de front un job à temps plein et une activité de scénariste ou dessinateur – et de maman et papa. 

Heureuses de nos dédicaces, nous tentons tout de même de faire la file devant Delaf & Dubuc. Nous recevons l'autorisation de faire signer nos ex-libris. Je suis nerveuse, je pense que je passe un peu pour une fille « pas très futée » mais tant pis. Il faut ensuite penser à nous diriger vers la gare centrale. J'ai passé la plus grande partie de ces trois heures et demie à faire la file – chose qui m'agace profondément en temps normal – mais je ne suis pas fatiguée, pas agacée, je suis heureuse. Des regrets ? Ne pas avoir eu le temps de voir davantage le festival et de ne pas pouvoir revenir ce week-end. 

Qu'à cela ne tienne, je reviendrai l'année prochaine.

dédicace KatZ Ian Dairin KatZ Zean Clode et Missel

* Merci de respecter tout particulièrement les droits d'auteurs pour les photos de mes deux dédicaces. J'ai mis l'adresse du blog discrètement pour dissuader les envieux, mais les droits de ces images sont bien sûr ceux de Ian Dairin. Et ça m'ennuierait beaucoup que quelqu'un puisse en abuser à cause de moi et ma décision de les mettre dans mon article… merci de comprendre :)

5 commentaires :

  1. J'aime beaucoup ton article, il me donne vraiment envie d'aller au festival de cette année, étant moi aussi abonné à Spirou ! :)

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    1. Oh merci ! J'y retournerai certainement cette année, donc on se croisera peut-être :D
      Dans tous les cas, bon amusement !

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    2. Pas pu y aller du coup, avec la rentrée des classes qui commençait quelques jours après et l'installation dans mon logement...
      Mais normalement je commencerai fin septembre l'année pro donc j'espère bien y aller cette fois-ci ! :)
      Tu y es allé pour l'édition 2016 ?

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    3. ah c'est bête, mais il y aura d'autres occasions ;) j'espère que la rentrée et l'installation se sont bien passées du coup !
      Oui, j'y étais le samedi ! Et y a des chances pour que j'y retourne l'an prochain :p

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    4. J'espère bien oui pour 2017 même si j'habite pas à côté :) Oui très bien passées, merci en tout cas !
      Ah chouette alors ! C'est cool que tu ai pu y aller :) Dac bah on se croisera peut-être l'an prochain alors !

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